La question a l’air anodine, évidente.
« C’est pour combien de personnes ? »
Et pourtant : how the fuck should I know??
Je ne connais pas la contenance de tes bols à soupe, ni l’appétit de tes invités.
Quelle portion de viande ou de légumes secs manges-tu d’habitude ? Est-ce que ça sera accompagné de patates ou de salade ? Après une entrée ou un apéro olé olé ? Ou une longue journée affamée ?
Combien de bonnes fourchettes à table, de grignoteuses du bout des lèvres ou d’enfants seront présents ?
Comment je pourrais savoir mieux que toi si 4 cuisses de poulet c’est assez, qd tu connais ces personnes et pas moi ?
D’ailleurs, quand j’indique parfois le nombre de convives dans une recette, ça n’est jamais juste : « olala c’était beaucoup trop ! » « pfffffff je ferai plus la prochaine fois ». Je ne peux pas donner de bonne réponse. Au mieux, je peux te la jouer aux dés.
J’ai été soulagée de lire que pour Nigella, le plus difficile quand elle écrit un bouquin, c’est cette obligation de chiffrer. Sur #OwiOwi, je ne le fais plus (sauf si les quantités sont prévues pour 1 personne) et on continue de me poser la question.
Alors il n’y a pas de morale à cette histoire. Avant d’écrire des recettes, je la posais aussi, cette fameuse question, mais maintenant me voilà sur la sellette, à poil avec juste mon presse-ail et mon couteau, les yeux dans les phares, avec l’irrépressible envie de te répondre :
« ça dépend, ça dépasse »
en fait ça n’a aucune importance… si c’est bon et qu’il en reste pour le lendemain, tant mieux !
Absolutely!
bonsoir, je découvre votre blog…… et c’est un réel plaisir que de lire des textes sans fautes d’orthographe.
Tout comme j’adore l’expression : »je plussoie » je croyais pourtant être la dernière à l’utiliser!
Tous mes encouragements
Nous sommes donc 2 🙂