Docu-Série «Comment naissent les Livres de Cuisine», ep.1 : De l’idée qui germe à l’invitation au bal (avec la participation de Aude Sécheret, agente littéraire)

Pour mieux situer ma démarche, l’intro et le contexte de ce billet se trouvent ici.

Avertissement : ce docu série parle de ce que je connais, c’est-à-dire de publication traditionnelle (publication à compte d’éditeur). Je n’ai aucune expérience en self-publishing (publication à compte d’auteur).

Il y a quelque chose de tellement trompeur dans la simplicité de l’affirmation « mon livre sortira le 5 octobre prochain ».

Plusieurs années de ta vie, parfois, rétrécies dans ces quelques mots. Alors que, tel Gandalf, tu as juste envie de te pencher sur une table de taverne, chope à la main, l’air malicieux, pour retracer avec verve une histoire incroyable, avec des grands moulinets des mains et une voix magistrale.

Et bien, mon p’tit, notre histoire commence en mars 2021. A cette époque, j’avais classé verticalement le dossier «écrire un jour un livre». Après quelques faux départs et vraies déceptions, j’avais résolu qu’on ne m’y prendrait plus. Ces péripéties avaient eu le mérite de clarifier ma position sur mes «ambitions» de publication : tant pis. Écrire un livre pour écrire un livre ? Non merci.

Si c’était pas pour créer un livre qui valait le coup, un livre qui me ressemblait, qui apportait quelque chose de plus à tout ce qui existait déjà (et avec des gens qui avaient envie de travailler avec moi) : à quoi bon. Mon site Owi Owi Fouette-Moi me comblait, j’y étais déjà créatrice et autrice, et je n’avais pas besoin d’un livre en plus pour me valider.

Quelqu’un m’avait dit à l’époque devant cette déclaration : « et bien tu peux te brosser » : si je ne démarchais pas inlassablement les éditeurs pour accepter de rentrer dans les petites cases préexistantes et à leurs conditions, ça ne se ferait pas. Fine by me. Publier un livre pour perdre ce qui faisait la spécificité de #OwiOwi, ma voix, ma façon de penser la cuisine : quel intérêt ? Je ferais un livre qui valait son pesant de cacahuètes et dans de bonnes conditions, ou je ne le ferais pas.

Et la question des conditions de travail n’est pas accessoire : trop de livres sont malheureusement réalisés dans des délais intenables pour en garantir l’originalité et la qualité, dans des conditions financières qui couvrent parfois à peine le prix des ingrédients du développement des recettes et certainement pas le temps investi par les auteurs et autrices, laissés seuls à bord par des éditeurs débordés. Évidemment ça n’est pas une critique de celles et ceux qui se retrouvent à travailler dans ce contexte pénible : c’est un luxe que de pouvoir refuser. Ce luxe, je l’avais, j’en ai profité.

Bref, en mars 2021, écrire un livre était en bas de la pile de mes préoccupations. Pourtant, 6 mois plus tôt, j’avais été contactée par Aude Sécheret. Aude est agente littéraire et m’avait découverte via Twitter. Elle était fan du site et m’avait posé avec enthousiasme la question fatidique : et si tu écrivais un livre ! Nous avions échangé, je lui avais envoyé mon projet de bouquin qui dormait dans un tiroir, elle m’avait poussé à y retravailler. Puis, le calme avant la tempête.

Mais c’est là, alors que je retravaillais mon premier projet (qui ne causait pas du tout de gâteaux), que s’est pointée la graine de l’idée qui allait devenir Le Gâteau dont tu es le Héros. Je jouais à l’époque avec une recette de cake que j’aimais beaucoup et que je m’amusais à réinventer à chaque fois pour voir s’il fonctionnait toujours, changeant tour à tour tel ou tel ingrédient ou dosage. Je me suis dit, en fait c’est ce que font beaucoup d’auteurs et autrices, mais ça n’est jamais dit : régulièrement, une nouvelle recette de gâteau est publiée par la même personne mais c’est souvent la même recette, avec un autre chapeau.

J’avais même sous la main un (très chouette) livre dont tous les gâteaux étaient basés sur la même structure, avec des substitutions et d’autres combinaisons d’arômes. Même gâteau, autre chapeau.

Moi à moi-même : c’est quand même dommage, si on expliquait aux lecteurs les règles du jeu, ils pourraient jouer eux aussi. Moi j’avais l’œil et l’expérience pour reconnaître la structure d’une recette, ce qui pouvait être modifié sans risque ou pas. Comme ça serait fun si n’importe qui pouvait créer n’importe quel gâteau. Je me murmure à l’oreille : imagine, si on filait enfin les clés du royaume ! Hop, un « et si », un pitch écrit en 15 minutes sur mon canapé, un nom tout trouvé : Le Gâteau dont tu es le Héros était né. Il est allé rejoindre mon 1er projet dans le tiroir, précieusement. Puis je n’y ai plus pensé.

Jusqu’à mars 2021. Voilà que Aude redébarque : est-ce que j’avais un projet à soumettre à une maison d’édition avec qui elle était en discussion et qui était très intéressée par ce que je faisais ? J’en avais même 2 !

Et j’avais Aude : l’avoir à mes côtés a tout changé pour moi. Je n’étais plus seule et paumée, j’avais une acolyte, quelqu’un qui croyait en moi, qui montait en 1ere ligne là où j’étais démunie, une alliée qui défendait mes intérêts là où je ne savais même pas que mes intérêts étaient en jeu. C’est une pratique encore peu répandue en France, notamment dans le domaine des livres de cuisine : les éditeurs ont l’habitude de traiter directement avec les auteurs et autrices. Ce qui, quand tu n’y connais pas grand-chose, peut se révéler casse-gueule du côté des auteurs : qu’est-ce qui peut être négocié ? Qu’est-ce qui semble anodin maintenant mais qui ne le sera peut-être pas par la suite ? Qu’est-ce qui est juste et possible ? Et je ne parle pas de que du contrat en tant que tel mais de la collaboration avec l’éditeur en général.

Aude en parle mieux que moi :

« L’agente littéraire est autant là pour l’autrice que pour son livre. Mon but, c’est de faciliter le dialogue entre l’autrice et les différentes interlocutrices qu’elles est amenée à rencontrer (j’emploie le féminin neutre parce que nous sommes dans l’édition une écrasante majorité de femmes). Dans l’édition, il est souvent difficile pour l’autrice de se faire entendre, ou même d’oser formuler certaines demandes, tant le rapport entre elle, individu, et sa maison d’édition, une entreprise (souvent grande et respectable) est déséquilibré. L’agente littéraire, outre ce qu’elle a à apporter sur le contenu même du livre (ce que toutes les agentes ne font pas), va venir rééquilibrer cette relation ».

L’agente littéraire peut aussi effectivement t’aider à réfléchir à ton projet, évaluer avec toi s’il est prêt à être montré à un éditeur.

Aude Sécheret :

« Chronologiquement, l’agente intervient généralement à la genèse du livre, quand il n’est encore qu’une vague idée dans l’esprit de l’autrice. En dialoguant avec elle, en se mettant à l’écoute, mais aussi en mettant à profit ses connaissances du marché du livre et de ses différents acteurs (ses personnalités, ses niches, ses besoins, ses succès, ses lacunes etc.), elle va aider l’autrice à affiner son projet littéraire et à le soumettre aux éditeurs adéquats ».

Travailler avec une agente a évidemment un coût (entre 10 et 15% de ce que gagne l’auteur/autrice) mais, de mon point de vue, ça les vaut très largement.

Mais qu’est-ce qu’un projet de livre prêt à être soumis à un éditeur ? Contrairement à un roman, que tu as déjà écrit en entier avant de le proposer à la lecture (même s’il sera retravaillé), un livre « pratique » ne s’écrit qu’après la signature d’un contrat avec un éditeur, qui va directement y insuffler son input.
Ce que tu soumets à l’éditeur tient en 3 points :

1. Un pitch du livre, son concept, sa structure et 2-3 recettes détaillées en exemple. Ce que tu voudrais que ce livre puisse être.
2. Une présentation de l’auteur/autrice et de sa voix : qu’est-ce qui le/la rend reconnaissable, unique, quelle est sa manière (de parler des recettes, de les expliquer, de te donner envie).
3. Une mise en avant de sa communauté et de sa plateforme : y a-t-il déjà une base de lecteurs potentiellement intéressés ou engagés à l’idée d’un livre ?

Il est dit qu’il faut au moins 2 de ces 3 éléments pour donner l’impulsion à un éditeur d’investir dans un projet : 1 concept qui déchire et une voix, 1 concept et une plateforme, 1 voix et une plateforme, 1 voix et un concept. Donc pas de panique si tu n’as pas une énorme communauté : regarde, moi, elle était petite mais engagée. Et, avoir uniquement la plateforme, sans concept, ni voix, c’est un peu court.

Sur cette base, un éditeur peut se positionner : proposer une réunion pour en savoir plus et voir si le courant passe. Ou directement faire offre.

Cette offre doit spécifier au minimum l’avance qui est proposée et les droits d’auteur. De quoi s’agit-il ?

L’avance est une avance sur droits d’auteur : c’est la somme que tu reçois directement lors de la réalisation du livre. Ce montant te servira notamment à couvrir les frais de développement des recettes (ingrédients, matériel, disponibilité…). L’éditeur t’avance cette somme sur les droits d’auteur que ton livre rapportera. Elle est payée en plusieurs fois, souvent à signature du contrat et à la remise du manuscrit et/ou à la publication. Cette somme est la seule rétribution dont tu sois sûre.

Car les royalties, ou droits d’auteur, vont dépendre des ventes de ton livre et du pourcentage qui t’est alloué dans ton contrat. Pour un livre de cuisine, donc un livre illustré, les pourcentages moyens tournent souvent entre 5 à 7% du prix de vente du livre (moins que pour un roman ou un livre « en noir et blanc », car les coûts de fabrication sont plus élevés). Mais tu ne touches ces droits d’auteur qu’une fois que tu as couvert le montant de ton avance. Par exemple, imaginons que ton avance soit de 3000 euros. Quand tu auras vendu suffisamment de livres pour avoir couvert 3000 euros de frais d’auteur, tu gagneras en plus un pourcentage sur chaque nouvel exemplaire vendu.

Il ne s’agit pas d’une avance sur les recettes que vont rapporter le livre : le livre peut rapporter des bénéfices sans que pour autant que ton avance sur droits d’auteur soit couverte. Mais, pas de panique, ton avance est acquise, peu importe le succès de ton livre.

Certaines dépenses (liées par exemple au shooting photo) peuvent être prises en charge par l’éditeur en sus de l’avance (ces sommes sont annexes – elles n’auront pas à être couvertes par les royalties).

De manière réaliste, tous les livres ne remboursent pas leur avance et beaucoup ramènent des droits d’auteur symboliques à leur auteur. L’idée est donc de miser sur une avance qui te donne la garantie de travailler dans de bonnes conditions, sans être non plus tellement conséquente que tu n’arrives jamais à la rembourser (sauf si ton bouquin devient un best-seller, hypothèse improbable évidemment).

Tu vas ne pas devenir riche, mais l’offre qui t’est soumise par un éditeur devrait au minimum te permettre de ne pas y être de ta poche et de valoriser le temps et l’énergie que tu mettras dans la création du livre. Ça n’est que la facette financière mais elle reflète quand même l’investissement global que l’éditeur est prêt à faire dans le projet.

Et ça, c’est la version simple, quand tout se passe en direct entre un auteur et un éditeur : tu envoies ton projet à l’éditeur chargé des acquisitions d’une maison d’édition, qui en parle avec le département vente, et tu reçois soit un refus, soit la fameuse offre (je dis ça comme si c’était rapide, mais tu as en général le temps de mourir plusieurs fois de vieillesse ou d’anxiété avant d’avoir des nouvelles). Et, parfois, comme moi, tu reçois plusieurs offres de plusieurs maisons d’édition et ton livre part aux enchères.

Revenons un chouilla en arrière : Aude a transmis mes 2 projets à une série de maisons d’édition, celles avec qui on pouvait imaginer une chouette collaboration. Puis j’ai attendu. Il y a eu réunions et manifestations d’intérêt, mais, toujours aucune offre. D’autres éditeurs ont reçu les projets, pour élargir les possibilités. J’ai donc encore attendu (vieillesse, ulcère, etc.). Et puis, miracle, une offre est bien arrivée ! C’est là que tout s’emballe : on a refait le tour des éditeurs intéressés pour les en informer et leur permettre de se positionner. Et, #PAF, 4 offres en tout.

C’est un cas particulier et pas le plus courant, mais je vais en profiter pour te raconter comment on procède dans ce cas-là. Soudain, c’est « que le meilleur gagne » : chaque éditeur a l’occasion de faire sa meilleure offre et c’est à toi de trancher. L’offre, c’est bien entendu l’avance et les droits d’auteur dont je parlais plus haut, mais aussi toutes les manières dont tu peux sentir, dans ce qui t’est offert, qu’on a vraiment envie de travailler avec toi.

Avec plusieurs offres, et si les éditeurs sont prêts à renchérir, les enchères peuvent durer plusieurs tours. Là c’est vraiment le moment «Cendrillon au bal» : tu as oublié que tu es morte plusieurs fois de vieillesse avec un ulcère et tu es la plus belle pour aller danser.

Tu choisis la meilleure offre pour toi et tu t’apprêtes à te jeter dans l’arène : négocier ton contrat (moi avec l’aide d’Aude, parce que c’est pas mon rayon).

Aude Sécheret :
« On négocie pour l’autrice de bonnes conditions contractuelles, on relit pour elle son contrat, on l’adapte si nécessaire, et une fois le contrat signé et la machine lancée, il se peut qu’on intervienne en cas de couac, de sorte que la relation entre l’autrice et l’éditrice reste autant que possible centrée sur le livre lui-même et soit le moins possible parasitée par des discussions délicates. On essaye autant que faire se peut d’apaiser les échanges et de maintenir l’autrice dans un confort qui lui permette de vraiment se consacrer à son texte ».

Ensuite viendra le temps de développer et tester tes recettes, d’affiner la structure du livre et de commencer la co-construction de l’objet-livre avec ta nouvelle équipe : en 1er lieu, l’éditrice avec qui tu vas travailler en tandem, la cheffe d’orchestre qui tient tous les fils pour que ton livre se tricote sans accroc et à l’image de ce que tu rêves pour lui.

Là, enfin, tu te permets de faire des bonds : tu adores les cookbooks et tu vas pouvoir créer le tien…

Mais ça sera pour un prochain épisode ! Avec également cette fois le point de vue de l’éditrice qui choisit d’investir dans un nouveau projet.

Pour terminer en beauté, j’ai posé les 3 mêmes questions à toutes celles qui ont travaillé avec moi sur le livre (une équipe féminine oui, quel plaisir!) Voici les réponses de Aude Sécheret :

1. De ta place à toi, quel est le challenge particulier posé par la création d’un livre de cuisine ?

« Le marché du livre est inondé de livres de cuisine. En tant qu’agente, si je souhaite me lancer dans l’accompagnement d’une autrice de cuisine, il faut vraiment qu’elle se démarque. En vérité dans le cas présent, je n’ai pas cherché à trouver une autrice en cuisine ! J’ai eu un coup de cœur pour ton blog, ton style, ta personnalité, et j’ai eu envie de travailler avec toi et de t’aider à diffuser ta bonne parole dans le monde de l’édition. C’est ça, qui m’a donné envie de m’y investir. Mais j’imagine en effet que si mon agence était spécialisée dans ce qu’on appelle « le livre pratique », c’est cela que je rechercherais chez mes autrices : une vraie personnalité. Et comme j’aime bien qu’on s’amuse avec la langue française, une vraie gouaille franche et sympa pour l’exprimer ».

2. Comment choisis-tu tes projets de livres de cuisine ? Qu’est-ce qui te donne envie de t’y investir ?

« Je les choisis donc au coup de cœur, comme indiqué plus haut. Et livre de cuisine ou pas, c’est l’autrice qui me donne envie de m’investir. Si tu avais tenu un blog de tricot (Owi Owi Pelote-Moi ?), je t’aurais approchée de la même manière et j’aurais eu la même envie de te trouver la bonne éditrice ! »

3. Qu’est-ce qui te fait sentir vraiment heureuse d’un livre de cuisine sur lequel tu as travaillé ?

« Tout le bonheur qu’il va apporter dans les cuisines de celles et ceux qui vont se l’offrir ou se le faire offrir. Et puis je suis contente que ça se concrétise enfin. Le livre d’Owi Owi Fouette-Moi c’est quelque chose que toute ma « famille virtuelle » si je puis dire attend depuis belle lurette. Je suis vraiment heureuse et fière d’avoir participé à ça, d’avoir apporté ma pierre à l’édifice ».

Un grand merci à Aude Sécheret pour sa participation !

12 commentaires Ajouter un commentaire

  1. Bosha dit :

    Fantastique !!!
    Et oui, je me doutais, que faire un livre de cuisine, ce n’est pas à la portée de tout le monde !
    Mais quand je lis ton cheminement, je découvre qu’il faut une énorme volonté et l’aide d’une bonne agente littéraire, si précieuse,
    quel travail !!!
    Je trouve ça formidable de nous raconter le processus de réalisation d’un Magnifique livre de cuisine, c’est passionnant.
    Félicitations, car la conception de ton livre est exceptionnelle, j’adore cette idée : avoir une base modulable à l’infini …
    J’ai commandé 2 livres, 1 pour moi et 1 pour un cadeau, plus que 10jrs d’attente, je le rêve !!!
    Merci pour tout, Toi, ton futur livre, tes recettes Fabuleuses, Ton humour adoré …

    1. OwiOwi dit :

      Rhoooo merci!! La plupart des gens se passent d’un agent, moi j’ai eu la chance de faire une bonne rencontre (et ça a rendu le chemin moins ardu !)

  2. M* dit :

    Merci, c’est très intéressant! Hâte de découvrir également « Owi Owi Pelote-moi », qui me semble prometteur 😀

    1. OwiOwi dit :

      Me reste plus qu’à apprendre à tricoter 😂

    2. Mère Geek dit :

      Owi Owi Pelote-Moi 😆😆😆😆😆

      Je ne m’en remets pas.

  3. Gatoon dit :

    J’adore !! Merci pour ce partage. On ne sait jamais ce qu’il se passe en coulisse. Continue de nous raconter ! J’attends la sortie du livre avec impatience…
    Ma mère qui ne connaît pas internet est ravie de ce livre, elle m’a dit courir l’acheter dès sa sortie.
    J’espère qu’on le trouvera facilement en librairie.
    Je te souhaite de best seller 😉

    1. OwiOwi dit :

      Huhu merci tout plein!! Normalement on devrait le trouver un peu partout 🙂

  4. je tricote comme une quiche, mais j’attends avec impatience OwiOwi Pelote-moi!!!

    1. OwiOwi dit :

      Mais je sais pas tricoteeer 😂😂

  5. Jessy dit :

    Bonjour
    Je vous livre un irritant.
    J’ai bien acheté dix livres de pâtisserie végétale. Des livres grand public qu’on achète dans les librairies. Les recettes se révèlent très vite fausses d’un élément manquant ( un ingrédient ou une étape de fabrication) au minimum. Et cet élément est déterminant.
    Ex.: dans quasi toutes les recettes de livres est omis l’acide (jus de citron) pour monter en neige ferme de l’aquafaba. Sans cet élément, moi j’y suis jamais arrivé.
    Et attention, si je suis novice en pâtisserie végétale, je suis pas trop brêle en pâtisserie traditionnelle puisque j’ai fait une spécialisation en desserts à l’assiette.
    Donc, j’aimerais bien comprendre comment il se fait que les recettes soient si fausses.

    1. OwiOwi dit :

      Je ne suis pas spécialiste en pâtisserie végétale et je ne peux donc pas vous éclairer sur ce point !

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